Shèng Huì
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 Jian Lou

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MessageSujet: Jian Lou Jian Lou EmptySam 16 Juin 2012 - 17:44

Jian Lou


Jian Lou Perso10
État civil
Nom : Jian Lou
Surnom : Heureux Lou
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Rôle : Passeur et jeune artiste martial


Jian Lou Downlo10
Caractéristiques
Rang de combattant : Élève supérieur

Corps à corps : 5
Maîtrise des armes : 3
Chi de combat : 0

Force : 6
Constitution : 7
Dextérité : 5
Agilité : 4
Éloquence : 2
Maîtrise du Chi : 1


Jian Lou Deskto10
Fiche descriptive
Physique : « Lorsque je l’ai rencontré, c’était déjà un jeune garçon solide, énergique, à la voix puissante. Il m’avait fait forte impression, ce que l’on n’attend pas vraiment d’un petit paysan rencontré dans le Marais des Âmes. Il faisait avancer son bac à l’aide d’un long bâton en chantant d’une voix juvénile mais grave pour son âge. Il était étonnamment doué pour quelqu’un qui n’avait aucune éducation. J’appris plus tard qu’il s’agissait d’une longue tradition : son père chantait aussi sur sa barque et son père avant lui et ainsi de suite.
Mais outre sa belle voix, je remarquai l’excellente condition physique de Lou. À douze ans, il avait déjà une musculature plus importante que n’importe quel enfant de la noblesse de ma connaissance, exercé par son travail quotidien de passeur. En grandissant, son corps continua de se développer en ce sens, et plus encore, sous ma tutelle, car, alors que j’avais décidé de ne plus jamais enseigner mon art, je pris le garçon sous mon aile et lui appris le combat à mains nues.
À présent, c’est un grand et solide jeune homme, musclé et nerveux, inébranlable sur la terre ferme et pourtant léger sur son bac. Sous sa tignasse noire ébouriffée et son chapeau de paille se cache un minois qui a l’heur de plaire aux rares paysannes des environs, mais bien trop recouvert de terre et de poussière pour les vraies dames. Ses traits sont charnus, un peu épais, mais harmonieux, je suppose. La seule chose remarquable dans son visage serait son regard chaleureux s’il n’était pas à moitié caché par sa frange chaotique. Les jeunes roturières que le pauvre garçon culbute de temps à autre ne sont guère difficiles et ne demande qu’à tâter les biceps imposants de Lou. Il n’a aucunes manières, aucune élégance. Il se vêt d’un pantalon court et d’une tunique sans manches en lin grossier. Il ne porte que des sandales car il n’a pas d’argent pour s’acheter de meilleures chaussures. De toute façon, je crois qu’il préfère avoir les orteils à l’air. Sa chevelure noire et touffue est vaguement coiffée en courte queue de cheval et souvent cerclée d’un chapeau de paille. Il porte une écharpe verte lors des saisons froides. Il n’a pas tellement de vêtement de change, étant donné son extrême pauvreté, et doit souvent les laver lui-même dans le point d’eau le plus propre qu’il puisse trouver. »

Caractère : « Lou est quelqu’un d’une grande simplicité. Pour l’élite de la société, il le sera bien trop, d’ailleurs. Il a passé sa vie au service d’autrui en apprenant le métier de passeur dans le marais et par conséquent, il est serviable comme personne. Il viendra en aide à quiconque en a besoin, même si c’est quelqu’un qu’il n’aime pas. Et les personnes qu’il n’aime pas sont celles qui le méprisent de façon ostensible. Il n’a pas d’a priori sur la noblesse ou la bourgeoisie mais sent quand on lui manque de respect. Il n’est ni plus intelligent, ni plus bête qu’un autre, ne croyez donc pas qu’il ne le comprend pas quand on se moque de lui. Il n’en a cependant pas l’habitude et y est assez sensible. Une fois qu’il est rabaissée, sa bonne humeur habituelle s’en ressent et il ruminera la chose pendant un sacré bout de temps. Il lui arrive parfois d’avoir un sentiment d’infériorité quand il se rend compte que mon éducation a été plus fournie que la sienne. Je ne suis malheureusement pas bon professeur en ce qui concerne les domaines intellectuels et Lou n’a donc jamais réussi à apprendre à lire et à écrire. Il ne désespère cependant pas.
Bien qu’en compagnie de ses pairs Lou soit considéré comme quelqu’un d’agréable, il ne ferait pas le même effet avec toute autre société. Il parle mal, avec une certaine grossièreté, et possède un humour totalement dépourvu de finesse qui m’a bien longtemps fait grincer des dents. Il m’a fallu du temps pour remettre les choses dans leur cadre : parmi les siens, le jeune homme est considéré comme vif d’esprit. Et il l’est, à sa manière. En tout cas, je n’ai éprouvé aucune difficulté à lui enseigner les arts martiaux. Il est docile, écoute et s’exerce avec tout son cœur. Cependant, je n’ai jamais pu lui transmettre mon goût pour la méditation. Il n’en comprend pas le but et n’a jamais réussi à utiliser son Chi. Mes quelques essais se sont soldés par l’assoupissement de mon jeune élève ou son départ inopiné.
Je n’ai jamais vu Lou inoccupé. Je ne sais si c’est par volonté ou par habitude. Lorsqu’il a du temps libre, il dort ou fait quelque chose d’utile, comme rempailler les chaises de la cahute familiale, apprendre à construire un barrage à sa jeune sœur ou encore préparer un repas. C’est un garçon très débrouillard qui sait utiliser son environnement pour faire une foule de choses que tous les enfants rêvent de faire. C’est sans doute ce qui explique sa popularité auprès de ces derniers. »

Style de combat : « J’ai dû adapter le style du Tremblement de Terre à mon élève, certes solide, mais ayant le pied léger et l’habitude de naviguer. Aussi est-t-il capable d’encaisser les coups avec beaucoup de stoïcisme, mais aussi de faire des bonds, plus pour se rapprocher de son adversaire que pour esquiver ses coups. Il adopte une posture basse idéale pour déstabiliser ses adversaires en les attaquant au niveau des jambes.
Lou est également capable d’utiliser son bâton pour se défendre, quand il a besoin d’allonge, mais c’est le corps à corps qu’il maîtrise le mieux. »
Lao Han, ancien maître de l’école du Tremblement de Terre.


Récit
La petite famille était réunie au complet dans la pièce principale de la hutte. Il y avait Jian Hou, le père, Jian Lian, la mère, Jian Sing, la fille, Jian Lou, le fils et Lao Han, le... Comment appeler ça, en fait ? Lao Han faisait partie de la famille sans vraiment en faire partie. C’était le maître de Lou et bien plus encore. C’était l’ami de la famille. Oui, l’ami de la famille, ça collait bien. Ils souriaient tous, sauf Lao Han, qui ne souriait presque jamais. Mais Lou en aimait d’autant plus ce sourire. Un sourire coquin de vieux voyou qu’on ne s’attendait jamais à voir sur ce visage fripé de rides et qui lui donnait à chaque fois une nouvelle jeunesse. Un sacré sourire, ça oui. Lou était certain que le vieux grigou avait fait chavirer plus d’un coeur dans son temps.
Mais pour l’heure, il n’était pas question de faire chavirer des coeurs. Ce soir-là, alors qu’ils étaient tous assis sur le sol autour de la table centrale, il était question du départ de Lou, le lendemain matin, dès l’aube. Le patriarche prit son verre d’alcool de riz et le souleva en l’air, son expression pleine de fierté.

« À mon fils, notre Heureux Lou, qui s’en va dès demain, pour aller botter les fesses de tous ces nobliaux guindés ! »

Lou ricana en coeur avec sa mère et sa jeune soeur et Lao Han commença enfin à sourire subtilement.

« À notre Heureux Lou ! Répondirent Lian, Sing et Lao Han en levant leur verre à leur tour.
- Je vous promets de vous rendre fiers, dit Lou.
- Tu nous rends déjà fiers, fiston. »

Lou rougit de plaisir et Sing ébouriffa les cheveux de son grand frère. Il fit de même par vengeance et s’ensuivit un court mais puéril jeu de mains. Lou retrouva son sérieux (le peu dont il était capable, du moins) et leva son verre, voulant célébrer le moment, lui aussi.

« À Maître Lao Han ! Sans ce vieux forban, je n’aurais jamais eu de raison de quitter la maison pour un si long voyage.
- À Maître Lao Han ! »

Le vieil homme était visiblement un peu gêné par l’attention. Il fit semblant de se frotter l’oeil pour essuyer une petite larme.

« Tu es le seul à mériter des félicitations, mon garçon, marmonna-t-il, néanmoins sincère. »

La soirée continua ainsi, dans l’alcool et la bonne humeur, tandis qu’ils célébraient le départ de Jian Lou du Marais des Âmes pour les Plaines de Kong où il irait concourir lors des éliminatoires du grand tournoi d’arts martiaux du millénaire de l’Empire.
Plus tard dans la nuit, alors que Hou, Lian et Sing roulaient sous la table, Lou et Han sortirent de la hutte pour prendre l’air, passablement éméchés, eux aussi. Han devait s’accrocher à la solide épaule de Lou pour tenir en équilibre et Lou n’était pas vraiment le support le plus stable qu’il puisse trouver. Ils se cognèrent à maintes reprises contre le chambranle de la porte avant de réussir à passer. Lao Han poussa un profond soupir, visiblement malade d’avoir trop bu.

« Maintenant mon garçon, écou... Écoute moi biiiiieeeeen. Bien. Écoute-moi bien. Là-bas. À Zhuang, chez ces culs-terreux de cavaliers. »

Lou ricana plus bêtement qu’il n’avait jamais ricané.

« À Zhuang, donc. Te laisse pas faire, hein. Écou... Écoute (c’que ce mot est difficile !) pas ce que disent les autres. Tant pis s’ils se moquent. Ce sont des idiots. T’entends ? Des idiots. Ils z’y connaissent rien en arts martiaux. C’qui compte, c’est l’effica... L’efficacité avec laquelle tu les... Ratatines. D’accord ?
- D’accord, Maître. J’vais faire ça. Hé hé hé ! J’vais les... Ratatineeeeer ! Hé hé hé !
- C’est bien mon garçon. C’est bien. Montre-leur un peu. Montre-leur que ce vieux rabougri de Lao Han sait encore de quoi il cause. »

Subitement, Lou serra son maître très fort dans ses bras en hoquetant, le soulevant partiellement du sol.

« Z’allez me manquer maître, sanglota-t-il de la façon la plus ridicule.
- Grumpf. »

* * *

La Fleur de Givre n’aimait pas les voyages. L’on passait son temps assis dans une voiture qui se brinquebalait sur les routes chaotiques de l’Empire et l’on dormait dans des auberges où l’on n’avait pas la plus petite idée de quel confort devait bénéficier une fille de Seigneur de Guerre. Mais elle aimait encore moins la foule. Ainsi elle était partie après le cortège impérial pour ne pas avoir à subir les bavardages des autres courtisans. Elle voyageait seule, avec deux domestiques et quatre gardes du corps. Son véhicule traversait la Forêt de Ren Sheng. Le paysage qui défilait devant la fenêtre était particulièrement ennuyeux aux yeux de la jeune Dame Chu. Des arbres, des arbres et encore des arbres qui obstruaient l’horizon et la lumière (quoiqu’il n’y en avait pas beaucoup en cette saison). Les montagnes lui manquaient, parfois, avec leur relief grandiose. Mais la Forêt de Ren Sheng avait bien une chose en commun avec le Chaos de Tu. le terrain était idéal pour les embuscades.

Tombés des branches, sortis de l’ombre des troncs et émergeant du couvert des fougères, des hommes à la vêture sombre et au visage masqué encerclaient soudainement la voiture. Affolés, les chevaux se cabrèrent et renversèrent le véhicule. Song n’eût pas le temps de se demander ce qu’il se passait. Elle se sentis soulevée de son siège et projetée brutalement contre la porte, s’y cognant la tempe et l’épaule. Elle dut lutter pour ne pas perdre connaissance. Aussi n’était-elle pas préparée lorsque une main solide attrapa son bras pour l’extirper de la voiture. La Fleur de Givre se retrouva face à un homme qui n’était pas vraiment un homme. Elle pouvait le dire à sa peau de cendre, les marques écarlates qui l’ornaient, ses iris rouges et son étrange chevelure qui frémissait comme les ailes d’un corbeau. Tout autour, les bandits avaient maîtrisé ses gardes du corps et ses domestiques, sans toutefois les tuer. Song en conclut rapidement qu’ils n’en avaient pas après son argent ni après sa vie. Ce n’étaient pas des criminels ordinaires. Malgré cela, elle ne supportait pas qu’on la touche de manière aussi indélicate et tenta de se dégager de la poinge de fer qui enserrait son bras.

« Lâchez-moi ! Ordonna-t-elle d’une voix forte. »

Le cri atteignit les oreilles de Jian Lou alors qu’il cheminait sur un sentier perpendiculaire qui rejoignait bientôt la route principale. Chic ! Songea-t-il. Il n’était pas encore arrivé à Zhuang qu’il tombait déjà sur sa première demoiselle en détresse. Il se mit à courir avec légèreté et après avoir débouché sur la route principale, il ne lui fallut que quelques secondes pour évaluer la situation. Il attaqua le premier bandit masqué à sa porté par derrière, lui donnant un violent coup de poing sur le côté du crâne, le faisant valser au sol et libérant le premier garde du corps de la jeune noble aux prise avec un curieux bonhomme. Lou et le soldat profitèrent immédiatement de l’effet de surprise pour attaquer chacun un nouvel adversaire. Bien vite, ils se retrouvèrent à forces égales. Le choix des bandits d’épargner les hommes de Dame Chu se retourna contre eux. Ils devaient choisir de se battre où de garder leurs prisonniers. À la surprise générale, ils ne firent ni l’un, ni l’autre. D’un geste de leur chef, ils lâchèrent gardes et domestiques et s'éclipsèrent. L’homme aux marques rouges lâcha également la dame, s’inclina et... s’envola. Littéralement. Les pieds du sombre personnage avaient décollé du sol et il était parti dans le ciel, tel une fusée, sous les yeux ébahis de Lou. Il ne resta pas longtemps hébété, cela dit ,et il agita le poing en direction des nuages.

« C’est ça ! Déguerpis avant que je te botte ton arrière-train spirituel, m’sieur le démon qui s’en prend aux dames ! »

Fier de sa répartie, Lou se tourna vers Dame Chu et fut nettement plus ébahi par ce spectacle-ci. Après tout, voir un esprit s’envoler, c’était tellement surfait... La jeune femme était resplendissante, malgré sa mise dérangée, sa coiffure défaite et la goutte de sang qui roulait sur le côté de son visage. En voyant ses mains fines à la manucure parfaite, Lou eut brutalement conscience des siennes, grossière, les ongles noirs de terre. En sentant son parfum délicat, il se rendit compte qu’il sentait la vase et la sueur. Et en regardant ses yeux, il comprit qu’il ne pouvait pas les soutenir plus longtemps. Rougissant, il baissa son chapeau de paille sur son front pour se cacher.

D’un claquement de doigt, la Fleur de Givre ordonna à ses domestique de s’approcher. Sa dame de parage s’empressa de nettoyer sa blessure avant de réarranger sa coiffure et ses vêtements.

« Je... Ah... Hum... J-vous z’allez bien m’r’dame ? Marmonna Lou, incapable d’articuler quoique ce soit de plus cohérent. »

Dame Chu le dévisagea d’un oeil fort critique avant de prononcer le moindre mot.

« Chang, dit-elle enfin. Je ne me souviens pas avoir adressé la parole à ce manant. »

Lou rougit de plus belle, très mal à l’aise et en proie à un complexe d’infériorité digne d’une mouche estropiée. L’un des gardes se mit entre lui et sa dame, de manière très dissuasive. « Pas touche » disait sa posture.

« Dame Chu vous est reconnaissante de l’aide que vous nous avez apportée. Maintenant déguerpissez. »

Déçu, Lou lança un regard humide à la jeune dame avant de capituler, l’oreille basse.

Jian Lou passa le reste de son voyage à marcher avec la plus grande distraction, n’entendant jamais lorsqu’un paysan sur sa charrette l’interpelait et poussant sans cesse de longs soupirs à fendre l’âme.


Le joueur
Hello tout le monde, c’est Di Zao Zhe ! Voici enfin mon premier personnage. Et c’est l’occasion pour moi d’en dire un peu plus. J’ai 24 ans et je suis étudiante en arts numériques. J’aime bien sûr le RP, mais aussi écrire de manière générale (enfin, tant que c’est de la fiction), dessiner (j’ai plutôt intérêt), bidouiller sur mon ordinateur, Internet, les jeux vidéo (là aussi, j’ai plutôt intérêt) et dormir. =3

Jian Lou
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MessageSujet: Re: Jian Lou Jian Lou EmptySam 16 Juin 2012 - 17:50

Ooooh la belle fiche ! Oh comme c'est beau, comme c'est bien écrit et bien pensé !

Hop, j'me valide (et en fait, c'est même pas si bien que ça, mais au moins c'est fini x) ).
Di Zao Zhe
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